Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

150 Abbé Joseph Trèves LXIII Excenex, ce 29 mai 1 928 . Mon cher Félicien, Je profite du premier moment de liberté, à peine ren­ tré, pour t'envoyer, par l'entremise de ces lignes, mes plus vifs remerciements pour la bonté généreuse et la patience fra­ ternelle que tu as mises pour m'accompagner à cette belle Exposition de Turin. Quant à ton offre des plus obligeantes pour le " Ca­ rosello " je t'en suis très vivement reconnaissant, mais mon devoir de curé réclamait, ce soir-là, ma présence à Excenex. Mon cher Félicien, j 'ai été bien heureux de te revoir pour causer ensemble de ce qui nous est à coeur. Il faut nous faire courage au milieu de toutes les é­ preuves prévues et imprévues, qui environnent notre aussi rude que noble entreprise de l 'H.re Vald.ne. Dieu à Qui nous la recommandons chaque jour, nous aidera, car il nous faut presque un miracle du Ciel pour réussir, tant nous devons nous débattre au sein d'un guêpier de difficultés les unes plus délicates que les autres. Aussi, mon cher, je t'en prie, ne sois pas trop surpris de voir le travail et rédactionnel et aussi financier si peu avancé. Il faut nous cacher dans le silence des Catacombes ; nous sommes si éloignés les uns des autres, puis la généra­ lité des Rédacteurs et des Membres du Comité Promoteur sont déjà absorbés par d'autres occupations et préoccupa­ tions très graves. Voilà pourquoi nous marchons si lente­ ment. Mais enfin, grâce à Dieu, nous marchons, et la con­ fiance dans le succès de notre Oeuvre commune est invio­ lable, et c'est là l'essentiel. Certes, cher Félicien, ta proposition de la Célébra­ tion du 9me Centenaire de la date célèbre historique valdô-

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