Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba . 1 6 1 Cher Félicien, par l a présente je viens t e convoquer toi aussi à cette Séance plénière du 1er avril et je serais fort heureux de t'y voir présent, comme appui assuré de l'initia­ tive ; en même temps tu pourrais y dire ta pensée et avoir la sensation nette de l'état des esprits et de la situation actuelle de notre entreprise commune. C'est encore l'élaboration. Mais oui ! cette semaine prochaine, s'il plaît à Dieu, j e t e trouverai e t expédierai l e « Messager » 1 928 , t e priant de bien m'excuser mon retard. J'y ai pensé combien de fois et, surchargé parfois d'occupations, j 'ai toujours remis à plus tard ce détail pourtant précieux. Car par là tu as la collec­ tion complète de cette intéressante publication valdôtaine. A ce sujet, le feuilleton de la Revue » : Une date mé­ morable : 1 032 va être relevé en un opuscule. Je serai heu­ reux de t'en faire parvenir une copie en son temps. L'« Histoire populaire civile et religieuse » de l'Abbé Henry, va paraître en un volume très dense d'un 400 pages, format et caractères du « Bulletin de la Flore », à la St-Pier­ re prochaine. Ce sera fort intéressant et, auprès des personnes réelle­ ment instruites et aimant l'Histoire, il nous préparera un brin les voies à notre grande Histoire. J'en ai l'espoir. Quant à ton désir si légitime touchant la « Terreur sur [es Alpes » de Mr. l'Abbé Fenoil, je ferai tout mon possible pour te satisfaire. Mais je t'en prie, donne-moi le temps pour y parvenir, car la chose n'est vraiment pas facile. Ces excellents ouvra­ ges valdôtains, on ne les trouve presque plus. Il faut frapper plus d'une fois à combien de portes, a­ vant de les dénicher ! Mais, n' · importe, j 'ai bon espoir. Cher Félicien, si j amais tu as commode de revoir M. Chanoux pour voir sa pensée actuelle et même, si tu le crois opportun, pour lui exposer le plan touchant le nombre ap­ proximatif des pages de son volume, il n'en sera que plus préparé pour la Séance plénière du 1er Avril à laquelle il ne doit vraiment pas manquer.