Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 1 69 les Ecoles d'Emarèse - dès 1 92 1 , si les ressources me l'avaient permis. Mais il est à craindre que l'Ancien Rû res­ tera là tout seul à témoigner d'un désir, noble mais inexé­ cuté ! Et patience ! Je ne regretterai jamais le temps et les tâtonnements consacrés et éprouvés autour de ce projet, et des prépara­ tifs trop informes et par trop éloignés en faveur de l' « His­ toire » de notre Pays natal bien-aimé. Cela m'a porté, entre autres, à m'attacher de coeur à notre grande « Histoire Valdôtaine » et à chercher à rallier autour d'elle par-ci par-là quelques fidèles et fervents servi­ teurs, afin d'en « garder fa flamme » parmi la génération présente et, espérons, future, s'il plaît à Dieu. Pour toi, mon cher Félicien, tu es un autodidacte cou­ rageux et fortuné ! C'est directement de Dieu que tu as re­ çu ta passion historique. Et je me réjouis fort que ton plan et Ouvrage futur comprend aussi notre Emarèse chéri et inoubliable. Remercions-en le Seigneur ! Cette passion, cultivée avec intelligence, ténacité et amour, est le soleil, la force, la gloi­ re de ton existence terrestre. Et je souhaite toto corde qu'el­ le t'aide efficacement à t'assurer ton existence ultra-terres­ tre, éternellement heureuse ! Pour moi, mon cher, les j ours que nous passons au Pays ne sont pas très s ouriants et j 'ai encore le coeur endo­ lori par ce triple trépas alpinistiques inattendu de trois jeunesses très saines, sérieuses et utiles au Pays, trois amis ! Que Dieu leur fasse paix et miséricorde ! Mon cher, évidemment un de mes grands s oucis c'est encore cette « Histoire Valdôtaine » à laquelle tu es atta­ ché de coeur et en sincère collaborateur dévoué. Regarde, mon cher, que ce départ pour l'Egypte de Mr. le Prof. Chanoux me frappe. Qu'est-il survenu ? Qu'en se­ ra-t-il avec cela de s on « Histoire Militaire » ? Même, de ce Patronage de l'ouvrage entier par le Duc d'Aoste dont nous

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