Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

1 74 Abbé Joseph Trèves LXXVIII Excenex, ce 1er Xbre 1 930 . Mon bien cher Félicien, Je te remercie bien de ta bonne lettre du 2 novembre regrettant vivement que tu n'aies pas encore pour lors eu de France la bonne réponse désirée. Et il me tarde de savoir si, en ce moment tu as lieu d'être mieux satisfait de tes démarches et si tu as abouti. Car, à tous les titres, je désire que tu sortes de ce ma­ rasme financier que te cause en ce moment la F.I.A.T. , par amour pour toi, pour ta chère famille et pour tes « Etudes historiques Valdôtaines » bien-aimées. Car, crois-le, mon cher, je pense souvent à toi et à tes Etudes toujours avec la même confiance et le même amour. Aussi, au nom de cet amour fidèle, laisse, mon cher Fé­ licien, que je te vienne en ce moment adresser l'humble mais très vive prière de vouloir bien me dire au moins dans ses grandes lignes ( car entrer dans les détails serait, je pense, trop long) le programme soit le plan de ta grande « Histoi­ re de Montjovet et son Mandement ». Il m'en souvient étant sous les armes à Avellino, me semble-t-il, tu m'en as envoyé une copie. Hélas ! mon cher, avec le changement, providentiel au fond, de Promiod à Ex­ cenex, à mon très vif regret, j e l'ai égarée ! En me participant amicalement ton plan, le point où tu es déjà parvenu de tes Travaux, même de ceux, je dirais, secondaires qui forment un tout unique avec le principal. Ce n'est point là une curiosité vaine. Dieu me garde de pareille vanité ! C'est l'intérêt et l'amour que j e porte aux Etudes historiques de notre Petite Patrie de Montjovet, qui me touche, et plus spécialement d'Emarèse, notre Pays natal à tous deux. Et ( en me disant ce que tu te proposes de faire et ce que tu as déjà fait) ce me serait un vrai soulagement en plus

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