Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

1 78 Abbé Joseph Trèves LXXXI Excenex, ce 28 décembre 1 930 . Mon bien cher Félicien, J'ai reçu avec combien de plaisir, en temps et lieu, ton Chapitre sur le « Traitement des ouvriers autrefois » : Je me fais un doux plaisir de te déclarer qu'il m'a procuré une vi­ ve satisfaction. Un travail aussi soucieux et de la vérité historique et de fa couleur locale mérite absolument l'éloge. C'est vrai, naturellement, une petite main pour la langue et la syntaxe s'impose par-ci par-là mais ce n'est que pour de tout petits défauts, des nei. Au point de vue donc aussi de la langue, mon cher Fé­ licien, aie 1a bonté d'agréer mes plus sincères félicitations. Je t'aurais bien déjà réexpédié ton Chapitre, mon cher. Mais voici qu'il m'est venu cette idée. ]'aurais bien plaisir que tu montes passer un jour entier avec moi ici, avec le plan de ton travail sur la vie de ton oncle et Bienfaiteur en entier et si tu me portes encore le Plan de tout l'ensemble, crois-le tu me causes une des plus vives satisfactions. Et je ne voudrais point que ton voyage fût inutile. Car j 'essayerai de te dire de vive voix mon idée à cet égard. Mon Dieu, moi l'idée de ton plan, je ne puis pas la connaître, l'ignorant absolument. Et je ne voudrais nulle­ ment, en te manifestant avec simplicité et fraternité mon idée, contrarier ta pensée ou bien gâter ton plan mûri et ré­ fléchi et rationnel. Ainsi je me suis permis de te parler de tracer un Cha­ pitre sur une journée de classe soit d'Ecole à Sommarèse, des temps de ton oncle. Certes, il est tout possible que ta conception et idée soit meilleure que la mienne ou du moins plus conforme au

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