Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 1 85 mercier Dieu. Remercie-le déjà dès ce jour pour toutes les grâces qu'il t'a déjà accordées dans ce sens. Et en vérite, el­ les me semblent déjà nombreuses et belles. Mais oui, si possible abordons encore des sujets de hau­ te volée et portée comme la vie du grand lblet de GhaHant qui est encore inédite pour ne pas dire insoupçonnée. Sou­ lève-nous les voiles trop ingrats, trop injustes, qui nous ca­ chent encore de trop belles figures de notre passé Valdôtain. Nous avons le plus grand besoin d'être stimulés par leur clairvoyance, leur sagesse, leur foi, leur vertu, leur dévoue­ ment, leur courage, leur confiance, très souvent héroïques ! Je ne crois pas me tromper en disant cela, mon cher Fé­ licien, n'est-ce pas vrai ? Même cette Biographie de ton oncle et Bienfaiteur M. Abraham, combien elle sera intéressante et attachante, vu la façon large et représentative de son époque, comme tu la conçois. 6°) Bien heureux aussi de ta liaison, j e dirais fraternelle, avec le jeune Abbé Frutaz, une promesse valdôtaine lui aussi. Cette union d'études et de travail, vous fera du bien à tous les deux, et sera féconde, en tous sens pour votre a­ venir d'Historiens et Ecrivains et Patriotes valdôtains. Que Dieu bénisse donc votre amitié et la rende tou­ j ours plus intime et plus féconde. 7°) Quant à Mr. le Prof. Fournier, je suis plus que persuadé qu'il te tendra une main tout amicale pour t'aider à donner une dernière main à ta formation et culture litté­ raires. A ton tour tu pourras lui être fort utile pour ses re­ cherches et publications historiques. Id encore que Dieu en soit béni ! Voilà, mon cher, tout autant de motifs d'espérer et de travailler avec un courage et une volonté intacts, pleins et entiers. Ah ! les avantages inappréciables de ['union fraternelle et de la vraie et sincère amitié franche, pure et désintéressée. 8°) J'en viens maintenant à ce qui désire être un des

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