Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

1 90 Abbé Joseph Trèves LXXXVI Excenex, 24 Juin 1 93 1 . Mon cher Félicien, C'est pour moi un vrai mais bien doux devoir de venir te remercier du travail éclairé et convaincu que tu consacres à la fondation de notre « Famille Valdôtaine » de Turin, bien-aimée, dont tu es le bien heureux idéateur et initiateur. Ce m'est un plaisir et une j oie de te déclarer que la manière ample, profonde, complète et absolument supérieure avec laquelle tu l'envisages, me cause la plus vive satisfaction. Aussi vite que possible, j'en donnerai communication fraternelle à mes amis, sans le concours, l'assentiment et la collaboration desquels je me fais un devoir et un honneur de ne rien entreprendre ou ratifier d'important. A vrai dire, en ce moment, nous nous trouvons non seulement en période intense d'examens, mais encore, ce mois prochain, plus particulièrement pris par les soucis de la préparation et de la réalisation d'une idée spéciale que, si possible, l'ami Crétier t'annoncera de vive voix. Entre-temps, tu as parfaitement raison, l'été n'est point la saison précisément adaptée pour ce travail pratique, per­ sonnel, préparatoire à cette si chère et pourtant, à plus d'un titre, urgente fondation. Remettons donc cela en automne. J'entre à cet égard parfaitement dans ton idée et ton double motif absolument fondé en raison. Quant au personnage dont tu me parles, regarde mon cher Félicien, je dois t'avouer que je ne le connais pour le moment, pour ainsi dire que de nom. Il m'est donc tout à fait impossible de te répondre là, sur le champ à cet égard. Donne-moi le temps, je t'en prie, d'examiner la chose d'aussi près que possible, il en vaut la peine, certes, à tra­ vers cet été. Certes, j 'en parlerai aussi aux amis. Puis après

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