Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba
Lettres à M. Félicien Gamba 201 Chansons » dont pour plusieurs, même le très grand nom bre nous ne connaissons plus même le nom, alors que nous sommes envahis par un déluge de chansonnettes italiennes dont la plupart ne valent pas cher. Que veux-tu ? Si la Chanson est honnête, je l'aime. J'ai toujours eu un faible pour elle. VoHà encore ce qui me porte à chercher à attirer ton attention encore sur cet archi-modeste (je ne nie point) dé tail de ton Grand Travail Historique sur lequel je prie de coeur le Seigneur d'accorder toutes ses bénédictions d'ores et déjà ! 3°) Tu as vu annoncer sur la « Revue » une Biographie sui generis et tout originale, mais précieuse comme fonds et forme, de notre grand Poète valdôtain, Mr. le Ch.ne Gé rard, par un « Solitaire de la montagne » son compatriote, Mr. l'Archiprêtre Bérard de Valgrisanche. Comme je te sais tout naturellement soucieux de te former une Bibliothèque Valdôtaine la plus complète possi ble, laisse-moi, s'il te plaît, t'offrir moi-même en modeste hommage affectueux cette nouvelile petite mais précieuse et estimable publication littéraire valdôtaine. Si possible, lors de notre entrevue à Châtillon. Ou si non, je te l'expédierai à Turin même. Ce sont de ces lectures élevées, pures, fraîches, qui ré confortent et qui font du bien. S'il plaît à Dieu, le même « Solitaire » met sur le mé tier la Biographie de son autre illustre Compatriote le savant Ch.ne Edouard Bérard. Nous l'attendons de sa part. Et ce sera sa « Trilogie Bibliographique Valdôtaine » très originale. Adieu, mon cher, je te salute, très affectueusement a vec toute ta chère Maisonnée. Tuus Trèves, c .
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