Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

204 Abbé Joseph Trèves Mais, à propos, lui-même, de vive voix, par le moyen de ses Opuscules publiés où à publier, en faisant même voir ses deux mille fiches papales personnelles, ne pourrait-il pas essayer de se subsidier des aides financières, partielles du moins, parmi la colonie cultivée de V altornenche, chef-lieu, Breil, Giomein ! A moi il me semblerait que oui ! Croirais-tu d'essayer de lui en écrire, le stimulant à tra­ vailler dans ce sens ? En même temps, j e t'en prie, stimule-le, à se mettre au plus vite à cette Etude soit travail qu'il se propose de lire dans la 1ère séance où il apparaîtra et assistera à l'Aca­ démie. Cela aussi pourra concourir à attirer l'attention sur ses talents et bonne volonté et à délier en sa faveur - peu ou prou - quelques bourses. Cela me semble évident. Aide-toi, Dieu t'aidera ! Il faut que l'abbé Frutaz écrive et publie - peu ou prou -. Ça concourra toujours à attirer favorablement l'o­ pinion et l'estime publique sur lui, comme une beHe et sé­ rieuse promesse pour .l'avenir de notre Pays, et à lui ouvrir les voies en vue de sa carrière romaine-valdôtaine future. Je t'en prie, cher F., dans tes relations orales et épis­ tolaires avec lui, cherche à le convaincre non seulement de l'opportunité mais de la nécessité et d'écrire et de publier pour se faire j our et pour servir la cause inséparable de la Religion et du Pays. S'il ne peut publier, qu'il écrive des articles sur les Jour­ naux et les Revues. Mais écrire et publier, il le faut ! Et pour le moment, pressé que je suis que ceci te par­ vienne au plus vite, afin de recevoir à mon tour au plus vite ta fraternelle réponse, je renonce au désir pourtant vif d'a­ border d'autres arguments et je te salue cordialement. Tuus Trèves, c.

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