Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

208 Abbé Joseph Trèves Si aussi l'inauguration de notre auspicata « Famille valdôtaine » de Turin, pouvait faire partie (pour le moment, certes, cl ne faut point en parler en public : chutt ! ) de ce Programme vaùdôtain 1 9 3 2, quelle chance ! A propos, bien cher Félicien, ton nouveau logement et local, te va-t-il ? Ta famille s'y plaît ? C'est plus tranquille ? Je dirais plus en campagne ? Vous avez à votre usage un peu de jardin ? C'est SJÏ précieux cetla, même pour la santé, comme grand air et diversions et occupations champêtres. Ton cher petit Ernest a-t-il profité des bains de mer ? Il faut vraiment espérer qu'un peu à la fois, à mesure qu'il grandit, i'l devienne aussi ton Collaborateur pour la grande Oeuvre. As-tu réussi, mon cher, à emprunter ce volume que tu désirnis des Archives de Châtillon ? As-tu des nouvell l es de l' Abbé Frutaz ? Moi point. Donne-m'en, s.t.p., et ré­ ponds-moi au plus vite s.t.p. avec ses nouvelles. As-tu reçu le petit livre « Gérard » ? Tous mes saluts les plus cordiaux à toi et à ta chère fami!lle. Tuus Trèves, c. XCIII Excenex, ce 1 9 novembre 1 9 3 1 Mon cher Félicien, J'ai reçu avec bien du plaisir ton mot de réponse mais en vérité j'attends de ton amitié une autre plus longue. Pourrais-tu m'y donner le morceau du Document des Archives de Châtillon concernant les plus vieux habitants des divers villages d'Emarèse ? J'en suis friand, j e te dis ! le considérant comme le pilus ancien et complet document donnant les noms patronymi-