Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 209 ques d'alors, c'est-à-dire de l'an 1 376, de notre Pays natal bien-aimé. Du moment que celui de 1291 (dont tu m'as parlé) ne les porte pas encore, n'est-ce pas ? Si tu savais oombien je suis heureux de ta trouvaille historique et patriotique ! Je suis très heureux de l'amitié qui s'établit entre toi et M. le Professeur Fournier. L'union fait la force, et vous pouvez vous être utiles l'un à l'autre à bien des points de vue. Quant à notre chère « Fa:mHle Valdôtaine » je t'en prie, ne la perds pas de vue. Que rien ne t'en détourne, en aucu­ ne manière ! Elle sera d'élaboration laborieuse. On commencera peut­ être très modestement. Mais elle nous va comme les yeux à la tête. Et malgré tous les obstacles, en tous genres, aidé fidè­ lement par les Amis, tu la fonderas, nous la fonderons. Vive Dieu ! Ici encore l'Union fait la force, et chi la dura la vince! Grand Dieu ! c'est un tout petit détail, je le sais. Mais je suis bien heureux quand même que notre cher « Messa­ ger » ait accepté dès cette année cette toute modeste esquis­ se de ce rude travaHleur et exce1lent patriote qu'à été ton oncle bien-aimé le vénérable nonagénaire valdôtain D'Hé­ rin Abraham. A peine paru, je m'empresserai de t'envoyer le « Messa­ ger » , un pour toi, l'autre pour M. le Prof. Fournier, qui a été si bon pour moi, par son hospitalité toute fraternelle lors de mon voyage à Turin, en mai passé. Prépare, je t'en prie, ce Chapitre de la Biographie de l'onole « La j ournée ancienne des ouvriers » pour le « Mes­ sager » futur. Ce sera fort intéressant. Pressé, à mon s,incère regret, je finis ici en te saluant

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