Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

18 Abbé Joseph Trèves quelconque Cure, le remettant directement au Curé, à mon adresse. J'irai le prendre en personne. Accompagne-le d'une lettre de ta part, priant le rece­ veur de la conserver bien soigneusement, jusqu'à ce que j 'aille le retirer moi-même. Que si ton porteur de confiance ne peut qu'arriver à Turin ou à Milan, eh bien ! à Milan qu'il le dépose auprès du Père Maquignaz, à l'Institut des Missions Etrangères, et à Turin auprès du cousin Trèves Pantaléon - Stabilimen­ to Mazzonis, Barriera Martinetto - ou bien en tout autre en­ droit sûr que tu préfères, et que tu m'indiqueras spéciale­ ment et personnellement. Et de Milan, et plus encore de Turin, je me charge de le faire retirer moi-même par des personnes de confiance. Toutes mes félicitations, mon cher, pour ce travail jour­ nalier. Je suis persuadé que tu continueras. J'ai le ferme es­ poir que la Providence te conservera et, à ton retour, nous reprendrons ensemble nos études de prédilection. Quoique tout petit, je participe de mon mieux en ce moment à une espèce de résurrection de notre unique Socié­ té historique valdôtaine, l'Académie de St-Anselme, dont on m'a nommé Membre , je ne sais pas trop pourquoi, dès l'an 1 908. Il est possible que je t'en donne des nouvelles plus dé­ taillées, après la Séance importante prochaine . Cher Félicien, je pense que pour te tenir bonne compagnie tu te seras a­ bonné au « Momento », au « Duché » et au « Pays » . Fais-toi envoyer aussi l e beau « Messager Valdôtain » 1 9 16, qui vient de paraître. Tous mes saluts affectueux, mon cher, à toi 1°, 2° au neveu Humbert, 3° au Cap. Gorret. Dis-lui que son frère Prê­ tre a fait demande pour s'inscrire au « Cours accéléré de Mo­ dena » . Sottotenente. Ton bien affectueux J . Trèves.

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