Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

226 Abbé Joseph Trèves que toi et Lino Binel fassiez connaissance et liiez relation. Ce­ la vous ferait du bien à tous les deux, et l'union fait la force. Sans doute, lui ce travail, il ne peut le faire tout de suite hic et nunc moins encore en la présente année. Seulement une entente cordiale entre vous deux sur ce point et sur d'autres - dès ce jour - me semblerait et op­ portune et même précieuse : réconfortante aussi. Car les idéalistes de votre (me permets-tu de dire no­ tre ? ) genre sont, hélas ! par trop rares. M. Binel étudie ingegneria au Polytechnique de Milan, Donc : Lino Bine!, Studente R.0 Politecnico, Città degli Stu­ di, Milana; ou bien à Viéring ( où il réside habituellement) à Champ-de-praz. Viens, s. t. p. mon cher, si cela t'est possible au rendez­ vous du 3 0 s . au Bar Torino, Via Cavour à 8 heures du soir, où je compte de me trouver sauf imprévu. J. Trèves, c. Tous mes saluts à Abraham et à la tante Martine. CIV Turin, ce 3 1 mai 1 932 . Bien cher Félicien, A mon très vif regret, à l'heure ou toi tu es libre, je ne puis, à 7 heures, me rendre auprès de toi. J'ai encore plusieurs commissions et visites urgentes à faire avant de remonter demain par le train de 8 heures et des minutes. Donc, s . t. p . et, si possible, je t'en prie, trouve-toi ce soir vers 8 heures à 8 1 /2 à Corso Vittorio Emanuele n. 30, en haut, je dirais au galetas, soit soffitta où je me porte

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