Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 233 Tu l'entendras, peut-être même tu l'interrogeras . Il me semble avoir des velléités de « Toponymie Valdôtaine », et aussi de « F amiliaire Valdôtain ». Très bien ! Mais pour produire quelque chose de sérieux, surtout de fondamental en ces deux genres de Travaux et Publica­ tions - très estimables et même très précieuses - ne faut­ il pas compulser les chartes et les Archives le mieux possi­ ble, à moins de se contenter d'un travail simplement super­ ficiel et élémentaire ? J'espère que ce compatriote, sérieux et studieux, peu à peu se fixera le plan et le programme définitif de ses Publi­ cations valdôtaines futures. Et je suis persuadé que tu l'y encourageras et aideras de ton mieux. 7 . ) Je suis heureux de te présenter un de nos nouveaux Collègues en Académie (peut-être tu le connaîtras déjà et bien mieux que moi; dans ce cas, pardonne-moi) dont la con­ naissance et les relations mutuelles pourront, je l'espère, t'ê­ tre utiles pour tes travaux historiques tout comme toi à ton tour tu pourras réellement lui rendre service. C'est un passionné fouilleur d'archives comme toi, un expert paléographe, un érudit, disons, savant en fait d'Histoire. C'est M. l'Avocat Favero, de Vistrorio Canavese. Il a sur le métier, et sérieusement, l'Histoire du Couvent de Ver­ rès, ou peut-être plus précisément la publication de son Car­ tulaire, aussi complet que possible et accompagné de notes et commentaires. Le fin mot du genre soit de la nature de son travail sur la Maison religieuse de Verrès je ne le sais point, quoique il n'en fasse point mystère. Mais s es fouilles dans les Archives de la Cure de Pénis, riches, dit-on, en vieux parchemins, et partout ailleurs où son sujet millénaire le porte, me semblent pouvoir et devoir avoir des accointances avec ton Ouvrage sur l' « Ancien Man-