Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

234 Abbé Joseph Trèves dement de Montjovet » et cela peut-être de diverses façons espérons-le. Je viens de lui écrire et même un peu longuement. Je me suis permis de te présenter à lui, et de lui conseiller de s'aboucher avec toi, question de recherches et d'études his­ toriques. En ce moment je me fais un devoir, un honneur et une joie, quoique tout petit et à peu près profane en fait d'Ar­ chives et de Paléographie, de te le présenter. Une fois pris contact, j'aime à croire que vous serez contents l'un de l'autre. Il est d'une très grande modestie malgré ses rares mé­ rites comme talents, culture, vertu et vastes relations dans le monde. En plus c'est un vrai polyglotte, ce qui ne gâte rien à l'affaire, et d'une bonté et serviabilité exquises. Oui, cher Félicien, dans mon intention et espoir, en Bi­ nel et M. Favero, j 'espère qu'avec le temps, tu trouveras se­ cours, appui et collaboration fraternelle tout comme eux, à leur tour, j 'en suis persuadé, trouveront cela chez toi, à leur égard. Certes, l'union fait la force en tout et partout. Mais combien cela me semble devoir se vérifier et comme s'im­ poser entre studieux sérieux de !'Histoire ! 8 . ) Ta visite au Curé et aux Archives et Château de St­ Germain. Le bien tout jeune nouveau Curé Gonthier me l'a an­ noncée l'autre jour lors de mon passage fugitif làJbas. Et il t'attend avec joie. Tu lui rendras service en l'initiant à la lecture de ses plus vieux documents, derniers restes archi-vénérables d'Ar­ chives qui ne sont plus qu'une ombre de ce qu'elles devraient être, et aussi en faisant devant lui l'évocation du vieux Ma­ noir de Montjovet : archives et manoir auxquels il me sem­ ble qu'il s'intéresse vraiment de coeur. J'espère que tu chercheras à favoriser et à développer

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