Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

238 Abbé Joseph Trèves Oncle vénéré Abraham et pour toi-même, il attend vraiment de ta part, comme une lettre de faire-part, tu sais, de son très cher et si important Paroissien décédé. Naturellement, je te fais cette ouverture en ami et tout confidentiellement. 2 . ) J'ai vu M. Lino Binel et lui ai communiqué ta nou­ velle adresse, l'engageant lui et son frère M. le Docteur Conrad - ils étaient ensemble - à t'aider de leur mieux dans la compilation du Grand Ouvrage sur Montjovet, sur­ tout qu'il comprend et contient aussi Champ-de-praz, auquel naturellement ils sont très attachés. Mais ici, pour parvenir à rendre plus efficaces mes sin­ cères efforts à te procurer par-ci par-là des collaborateurs , sans doute tous de divers mérites e t aptitudes différentes, mais tous sérieux, sûrs et dévoués, s'il plaît à Dieu, moi (je le constate) j'aurais vraiment besoin d'avoir entre les mains comme la Table des matières de ton Ouvrage soit Histoire entière. Mieux encore, si tu me donnes celle de chaque volume en particulier. J'ai sous la main la Table, soit Programme de travail que tu m'as envoyée, durant la guerre, étant officier à Avel­ lino. Mais, naturellement, comme tu me l'as déjà dit alors cette Table n'est pas et ne pouvait pas être complète. En ce moment, il me semble que toi tu as claire l'idée du Travail et général et particulier que tu te proposes de faire. Et, je te le répète, crois-le, mon cher, cela en main il me serait plus facile d'amener tel et tel ami, - trop rares, hél as ! mais il en existe - à te tendre, pro passe une main fraternelle. Pour fa réussite complète de ton plan si large et si com­ préhensif, il me semble, sauf erreur, que tu n'auras jamais trop de collaborateurs , soit de secours. Je me trompe, mon cher ?

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