Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

276 Abbé Joseph Trèves Pour fa graphie, il faudra nous entendre avec la Com­ mission Académique et adopter celle qu'elle propose après mûre réflexion et discussion, me semble-t-il. A propos, as-tu reçu de Florence, du Général Pisani, Cartes Châüllon et Ghallant avec opuscules relatifs ? En ce j our, j 'espère que tu auras reçu aussi finalement la liste des ouvrages de Toponymie français et italiens désirés, de la part de M. le Prof. Bertolini, le remerciant aussi de son empressement à te faire tenir les Cartes susdites de Ploren­ ce, comme j e l'en avais prié. S'il m'arrive de pouvoir encore supporter les longs voyages sur le train, je vais essayer de descendre à Turin, presque exprès pour causer avec toi 2 à 3 heures de temps, tout à notre aise. A quelle heure arriver auprès de toi ? Note que moi je soupe à 6 heures et avec un régime tout spécial, donc j e ne puis souper chez toi, et puis-je trou­ ver un lit pas trop cher, pas trop loin de toi, où l'on veille même après minuit, s'il le faut ? Cordialement à toi. Salue pour moi Ernest. J. Trèves, c. CXXIV Aoste, ce 24 Jui.Het 1936 . Cher Félicien, Je viens vers toi avec un retard que je suis le 1er à re­ gretter. La faiblesse de ma santé réduisant considérablement ma capacité de travail, la portion de temps qui reste à ma disposition je dois naturellement la consacrer avant tout à mon devoir pastoral ou bien à celui mult1ple de citoyen,