Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 277 de contribuable, etc .. Ceci soit dit une fois pour toutes, pour t'expliquer mon silence plus ou moins prolongé, bien des fois. 1 . ) Cerlogne - Je suis heureux que cette nouvelle pro­ duction littéraire valdôtaine, t'ait plu tout particulièrement. Je n'ai pas eu occasion de voir la Thèse italienne de Soeur Pacifique. Il est indubitable qu'elle aura mérité de sincères et grands éloges . J'en parle d'après ceux qui l'ont lue. Mais ici dans cette traduction faite par son frère M. le Chan.ne Lale, notre cher collègue Académicien, son coeur de valdôtain, d'écrivain et d'artiste s'est exprimé tout à son aise, et il nous a donné par là, si je ne m'abuse pas trop, un vrai chef d'oeuvre; à l'occasion fais-lui un peu de réclame autour de toi. Chez les Librairies Brivio, etc. à Aoste, c'est L. 5 . Il me semble que tout valdôtain cultivé devrait avoir son « Cerlogne » . Ton cher petit Ernest le goûte ? Vous chantez ensemble notre chère Marseillaise Valdôtaine « Pou­ ro Paysan de la patria » ? 2 . ) Toponymie Valdôtaine. - Elle me semblait, dans sa préparation et élaboration, marcher vraiment bien, comptant avant tout sur M. Bertolini, l'homme compétent et studieux indiqué. Je viens d'en recevoir une lettre en ton mineur qui me surprend un brin, alléguant des engagements à com­ poser et publier un « Guide du Skieur », qui l'absorbe pour un an, et sa Relation-Motion (dont je connais déjà les grandes lignes ) en Séance Académique ne lui semble plus trop nécessaire. Certes, je vais lui écrire au long, regrettant fort de ne pouvoir faire un 4ème voyage à Courmayeur pour le ramener de vive voix à ses propositions premières, car vouloir ou non, il me paraît être l'homme providentiel pour la « Toponymie Valdôtaine » . Elle est du reste à l'ordre du j our de la Séance du 4 Août prochain. Mais je le vois, l'éla­ boration de ses fondements solides devient un peu laborieuse. Pour moi je ne suis qu'un simple ouvrier, mais résolu

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