Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 287 CXXVI Aoste, ce 9 Février 1 937 . Cher Félicien, Je te remercie de ta bonne réponse. C'était déjà mon idée de t'apporter personnellement cette portion - peut-être la plus précieuse - du bien cher Notaire Calzini ( il m'est devenu presque un ami, tant j ' ai passé de temps en sa bien douce compagnie ) . Les Minu­ taires complets ('les 2 autres dont 1 volumineux se trouvent aux Archives des Notaires ). De la sorte nous tranquillisons le mieux possible son possesseur M. l'Avocat Page, et lui garantissons le non éga­ rement de son petit trésor. Toi ou moi le lui reporterons ensuite. Je ne lui ai pas encore parlé, mais j 'ai la bonne confiance qu'il nous accorde cette faveur amicale. Il est un vrai Valdôtain, bien bon. Académicien, esti­ mant lui aussi l'Histoire du Pays. J'ose espérer que ce Mi­ nutaire compulsé par toi à fond et à ton loisir te donnera satisfaction. Sauf imprévu, je compte descendre à Turin vers la mi­ mars prochaine. Je t'apporterai encore quelques autres pa­ piers bien plus récents, mais, me semble-t-il, intéressants quand même. Je compte arriver par la littorina à Turin un dimanche soir. Précise-moi, s.t.p. dans ta bonne réponse ces choses-ci : 1 . ) A quelle gare descendre, P. N. ou P. S., et quel N° de tram prendre pour parvenir près de toi ? 2 . ) Moi, mon régime spécial m'impose de souper pos­ siblement vers 6 heures et fort légèrement. J'ai l'esto­ mac très délicat et comme ruiné.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=