Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

288 Abbé Joseph Trèves Dis-moi dès quelle heure tu es libre pour notre cau­ serie, vers 7 1 /2 ou 8 heures ? 3 . ) Prière vive de trouver moyen de prévenir l'ami M. le Prof. Fournier, pour sa règle et la mienne, que j 'aimerais fort trouver hospitalité chez lui, cette nuit vers 1 0 1 /2 à 1 1 heures . De là, le matin j'ai plus commode de célébrer la messe auprès des Salésiens voisins de Borgo S. Paolo . Mais, je dirai plus vivement encore que ces indications, en ce moment je désire recevoir de toi le Plan aussi détaillé que possible de ton ouvrage : Opus Magnum sur Montjo­ vet, etc. Certes, connaissant mieux, plus clairement ton plan, il me sera encore plus loisible de venir - par trop imparfaite­ ment et trop simplement et modestement H est vrai, et je suis le premier à le reconnaître - te tendre, si cela m'est possible, une toute petite main fraternelle pour tel détail en particulier. A propos, mon cher, as-tu reçu la Circulaire de nos deux chers Secrétaire et Sous-Secrétaire de l'Académie ? J'y applaudis de coeur. Elle a, en vérité, vraiment sa raison d'être. Notre Académie qui pour sauver son autonomie, c'est­ à-dire son existence, a dû vivre forcément plusieurs lustres dans l'ombre et le silence, pour ne nuHement donner à l' oeil ( chose qui par ailleurs lui a été bien nuisible) a un réel besoin de se relever, et de reprendre vie. Espérons ! Et que Dieu soit avec nous dans cette oeuvre de relèvement. Je suis persuadé que tu es en règle avec tes cotes an­ nuelles, et pour Pâques j 'espère que tu recevras son dernier Bulletin qui s'annonce bien intéressant. Mon cher, je viens de recevoir ton vaglia de 5 francs. Je dois t'en remercier. Mais c'est avec regret. Je préfèrerais