Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

294 Abbé Joseph Trèves la manière dont tu te proposes de l'aborder, traiter et pré­ senter au public. Hélas, je ne sais pas quand cela pourra advenir. Mais nous aurions besoin de passer pour le moins 2 à 3 heures ensemble suivies afin que tu m'en donnes une idée ne fût-ce que des plus sommaires. Encore une fois, ton travail est une véritable En­ cyclopédie. Par exemple, prenons deux matières dans lesquelles nous nous rencontrons comme estime et amour, particuliè­ rement : 1 . ) Toponymie. Te proposes-tu de publier un vo­ lume ad hoc ou comment ? Moi en cette matière ( dont je suis et serai toujours trop profane) je me considère simplement l'ouvrier valdôtain et émarésot pour le travail seulement d'en creuser les fondements aussi solides que possible et pour t'aider à en poser la ou bien les premières pierres ( de l'édifice) aussi sé­ rieusement et fraternellement que possible. Je te l'ai dit. J'aimerais fort que tu publies d'ici à 3 ou 4 ans, pour le moins, la Toponymie d'Emarèse, en fran­ çais si possible, et celle-ci aussi complète que possible. Moi-même, je n'ai pas encore, pour le moment, l'idée complète et assez mûrie pour pouvoir en dire exactement la manière dont je désirerais la voir présenter. D'ici à la fin de cette année cela se précisera mieux, avec l'expérience elle-même de la chose, comment le recueil des Toponymes se fait et comment ce travail terminé ( il se­ rait à désirer en 1 937 , mais ce sera un peu difficile) notre Toponymie émarésote se présentera. Mais je trouve que la Toponymie est une occasion ex­ cellente pour fixer certains détails historiques tout modestes mais précieux et pour faire la réclame désirée, nécessaire à nos réserves minéraires, surtout de l'amianthe entre autres. En vérité, j ' aimerai'> la Carte des minières d'Emarèse,

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