Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 297 découverts, recueillis et possédés à tout le jour de sa pu­ blication. Dans une 2e édition faite par les neveux ou les descen­ dants, ils feront une chose moins incomplète; mais vraiment complète, pour les vieilles Familles, mon cher, jamais ! En attendant notre Etude, la ire de la Vallée à ce sujet, encouragera d'autres fouilleurs historiques à en faire autant pour leur propre Pays . Et c'est là un des buts, me semble­ t-il, que nous devons nous proposer à cet égard. Mais quelle matière vaste, compliquée et hérissée de doutes et de difficultés parfois insurmontables ! Mais bien belle, très attachante, trop négligée à tout ce jour chez nous, alors que pourtant nous devons, me semble-t-il, la considé­ rer et proclamer non seulement fort intéressante, mais très importante et je dirais logiquement fondamentale. Etudier l'habitat sans oublier l'origine, etc. de ses ha­ bitants à travers les siècles ! Recherchons, étudions, présentons, voyons ! les Famil­ les du Peuple : ce sont nos Pères, nos ancêtres, c'est nous­ mêmes. Pourquoi ne voir dans !'Histoire que les Familles No­ bles ? C'est une grave erreur et une véritable injustice, sans nier aucunement l'attention que réclament légitimement les Familles nobles éteintes. Ah ! mon cher, la vivacité de mon désir de savoir le nom et le nombre des familles d'Emarèse, si possible village par village, en 1 300 et en 1400. Puis plus outre en 1 500 et en 1 600. Note bien que les Registres de Naissance de Saint-Ger­ main, donc d'Emarèse aussi et de Champ-de-praz, ne remon­ tent qu'à l'an 1 62 1 . Les décès et Mariages, vers la fin du 1 r siècle. C'est désolant ! J'ignore à quelle date remontent ceux de Montjovet, que je n'ai encore j amais touchés. Ce que tu me dis des Pasquettaz, m'a frappé. J'étais

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