Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

298 Abbé Joseph Trèves surpris de n'en presque pas trouver, sauf erreur, à Emarèse, avant 1 600, du moins; vraiment peu, à tout ce jour. Leur souche donc serait, paraît-il, de St-Germain. L'on élucidera cela ! Surpris aussi d'apprendre que le village ou ressort d'Ar­ ba (à propos aura-t-il formé une communauté à lui ou bien fait partie de la communauté de Sommarèsa? Emarèse ? pas possible ! ? ) faisait partie du Mandement de Montjovet ! Alors ses relations avec Sommarèsa et Emarèse, jadis auront été très intimes. Naturellemr;nt. Encore une prière, cher F., cherche un peu de tirer au clair la question de la communauté, ou bien des communau­ tés d'Emarèse, c.-à-d. une de Sommarèse et Chessan dénom­ mée de Sommarèse, et l'autre d'Erésa et Emarèse, portant le nom d'Emarèse. Il me semble qu'en fouillant à fond les vieux Docu­ ments, cela doit venir au clair. De même, si réellement St­ Germain ne formait qu'une seule Communauté. Mille pardons, je suis obligé de t'écrire cette causerie tout au décousu. Mais je dois dire que, comme travail historique qui vou­ dra, si possible, être encore un peu polémique, j ' ai réso­ lument dès cette année 1 937 , remis ( après 1 5 ans d'aban­ don) - sur le métier - celui-ci : « Essai sur l'Ecole d'a­ près les Ecoles d'Emarèse » ! et comme ma capacité de tra­ vail intellectuel, qui n'a j amais été du reste merveilleuse, se trouve misérablement réduite, il me faut sans faute encore 3 ans, si ce n'est 4 ans, avant de pouvoir le publier. Mon sujet je l'aime passionnément le trouvant bien beau mais tel que je l'ai conçu il touche à tant de questions diver­ ses et importantes et fort délicates parfois, qu'il se présente rudement difficile si je ne veux pas être trop au-dessous de ma tâche et trop incomplet. Mais en avant ! avec courage et confiance : Pro aris et focis !

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