Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

304 Abbé Joseph Trèves J'ai un amour spécial pour cet Acte-là. Il m'en semble long. Je l'ai tant de fois lu, relu, consulté. D'ailleurs il m'est encore toujours utile. A Promiod, je l'avais copié in exten­ so ( j 'y ai mis un mois ! ) pour les Archives de la Commu­ ne d'Emarèse. Plus tard, M. l'avocat Ernest Page, Aoste, m'a demandé cette copie, et puis, il me l'a perdue, le mal­ heureux ! J'espère que pour une 50.ne de francs, à Turin tu trou­ ves qui me la relève très proprement. Et je dis 3 copies ; si c'est 4 ou 5 , encore mieux, dans le sens que pour les copies outre la 1" il n'y aurait que les frais du papier en plus : donc minimes. Et cela aussi vite que possible. Pour St-Joseph, dé­ jà, si possible. Tu te portes garant du payement, s'il te plaît. A la fin d'avril c'est mon idée de descendre à Turin te faire une vi­ site ainsi qu'à Cassano : je te payerai et je retirerai Calzini si tu l'as terminé. Brave, Félicienê rends-moi ce service, je te le demande au nom de notre ancienne et fidèle amitié. 6 . ) Saurais-tu me donner des nouvelles de nos amis Académiciens de Turin : Cassano et son « Réné d'Introd », Fournier et son « Histoire d'Ayas » et autres Etudes histori­ ques valdôtaines ? Grande, Abbé Jaccod, qui a fourni - pa­ raît-il - la matière principale du 2Y Bulletin de l'Académie, par un Document-Mémoire touchant le Comte Vert, relevé des Archives d'Etat à Turin. J'ai toujours été surpris de l'absentéisme des plus dé­ plorables et malheureux de la Noblesse Valdôtaine ancienne et moderne, dans le champ des Etudes et recherches et pu­ blications littéraires Valdôtaines . A part l'exception unique - d'un mérite, c'est vraie, unique - de De Tillier, on peut se demander : qu'a fait la Noblesse - qui autrefois avait tc ut entre les mains - pour les Etudes, les Lettres, !'His­ toire et les Sciences valdôtaines ? Il faut les pauvres roturiers, les fils des paysans, les chevriers pour cela ! Sinon adieu Pays !

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