Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

3 1 2 Abbé Joseph Trèves sous au « Rû d'Emarèse », que tu veux bien m'offrir frater­ nellement. Je t'en prie pas de parchemin au mien! Je suis pour la simplicité antique ! 2 . ) Le parchemin, je t'en prie, mets-le à la copie de l'Acte du Rû, avec les 7 photos que je destine (encore grâce à toi et je me ferai un devoir et un plaisir de le lui dire, dé­ sirant que s'établissent entre vous deux des relations cordia­ les) au noble Compatriote Emarésot le Docteur Von Fels. 3 . ) La copie de l'Acte du Rû, destinée avec les 2 pho­ tos à notre excellent Ami commun, M. le Chanoine Lale, a­ vec une couverture vraiment des plus simples, je t'en prie, ne dépassant pas les 10 sous . Je la lui remets ( encore toujours grâce à toi, et ici, je suis persuadé que les relations sont déjà bien cordiales ) com­ me contribution à cette « Histoire des Rûs valdôtains » qu'il se propose d'aborder, et pour laquelle je le pousse et encou­ rage du mieux que je puis. Je trouve le sujet d'une beauté, richesse, intérêt et mê­ me utilité merveilleuse. Espérons ! Mon idée que je ne cesse de lui suggérer c'est d'en pré­ senter la publication par fascicules illustrés, si possible, de 60 à 80 pages, format « Revue Augusta Praetoria », parais­ sant par semestre au moins, si l'on ne peut plus souvent. Certes, la Vallée, entre grands et petits, compte de 4 à 500 Rûs . Donc mare magnum. Il tracera la voie. La postérité devra continuer son oeuvre sous les auspices et l'égide de notre trop modeste, et forcément silencieuse par ces temps-ci, mais bien chère Aca­ démie de St-Anselme, notre Alma Mater Augustana bien vénérée. Ah ! si j ' aime et désire l'Histoire des Rûs valdôtains, une des plus grandes gloires et richesses de notre Agricultu­ re Valdôtaine ( legs des plus précieux de nos pères vénérés ) de par Dieu, notre Mère nourricière.

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