Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 3 1 7 xandre d'Entrèves demeurant en été au Château de Sorreley sur St-Christophe. Mais !'Histoire des Von Fels, nous revélant tant de cho­ ses inconnues et inédites, sera dans ce sens au moins, en­ core plus intéressante. Je brûle du désir de l'avoir en main. Sauf que, le grand malheur, je calcule qu'elle sera publiée en allemand et alors : adieu Pays ! 3 . ) A propos des Documents « Historiae Patriae Ima­ resanae », je dois te dire que moi je n'ai relevé, et ne cher­ che ordinairement que ce qui regarde Emarèse, et tout na­ turellement, mon but étant alors cette Grande Histoire d'E­ marèse, dont je n'ai pu, trois fois, hélas ! aborder et publier qu'un chapitre: l'Ancien Rû d'Arla, combien simplement et combien imparfaitement, tout ce qui pouvait regarder Mont­ jovet et même St-Germain je l'ai laissé forcément - dirais-je - hélas, de côté. Mais cela ne veut vraiment pas dire, oh ! trois fois non, que je me désintéresse de leur Histoire ! Au contraire, après et avec Emarèse, de toutes les His­ toires locales de la Vallée d'Aoste ce sont celles qui m'in­ téressent le plus, vu surtout que la race Emarésote y a de­ puis toujours une nette et évidente prépondérance. Après vient !'Histoire de St-Vincent qui attend encore, elle, son compilateur (jusqu'à quand ? ) . * * * Les Sabins nous appellent : les chevriers d'Emarèse. Et justement car les Emarésots jusqu'à ce jour ont toujours été des chevriers émérites devant le Seigneur. Moi, spécialement, je suis le droit, et j 'allais dire fier, descendant de « Juan di civres » ( 1 7 12 - 1 803 ) . Mais i l est possible que, Dieu aidant, les chevriers d'E­ marèse, dans leur simplicité antique et va-nu-pieds de che-

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