Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

30 Abbé Joseph Trèves Je lui récris lui demandant l'adresse de cet hôpital. Il me répond : non lo so perchè . . . et la censure lui a gratté avec le canif la suite du discours. Alors, j 'ai vraiment craint pour toi ! Félicien. Et je me suis dit : Qui sait ce qui lui est arrivé ! Et j ' ai écrit à ton oncle Abraham pour avoir le précis. Et hier soir ta carte vient me rassurer que ta blessure n'est certes pas trop pernicieuse. Oh ! combien j 'en ai remercié le Seigneur à la Messe­ même. Donc, mon cher, je puis te parler de nouveau d'His­ toire. Car à mes yeux tu incarnes !'Histoire de Montjovet et encore quelques autres belles et bonnes choses avec. Je te remercie de toutes les cartes que tu m'assures m'avoir envoyées. A part peut-être celle de Castelfranco, moi je n'en ai pas reçu une ! Ce qui est certain, c'est qu'entre temps je t'ai écrit une longue lettre te parlant de ce travail sur les « Soldats de Montjovet» dont nous avons causé lors de notre entrevue. Brave, mets-y la main au plus vite. A l'Hôpital, si tu pouvais te tracer le plan, les consi­ dérations d'introduction, le cadre du travail. Arrivé au Pays, si tu initiais déjà tes recherches et le recueil des matériaux ! Tu sais, ce sont de ces choses qui vous demandent plus de temps et de peines qu'on ne croit. Aussi on ne s'y met j amais trop tôt. Te semble-t-il ? J'aime à croire que tu n'auras pas oublié cet ouvrage sur les anciennes monnaies dont tu m'as parlé. Il n'y a pas à dire, quelque chose de semblable sur les « Monnaies romaines » serait très utile, si . à Milan on pou­ vait les trouver à prix d'occasion. Félicien, réponds-mois au plus vite, au long, me di-

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