Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 327 prix. Moi, la semame après la Pentecôte, ie descends à Emarèse. Sans faire aucun tapage, je vais auprès de tels et tels ex-Soldats, ex-Combattants, auprès de M. le Curé, après a­ voir uni mon obole. Toi tu mets de coeur la tienne ! et ça y est. Puis nous étudierons . . . P.S. Pourrais-tu me donner des nouvelles des amis Cas­ sano et Fournier ? Salue-les de ma part. J. Trèves, c. CXXXVII Aoste pour Excenex, ce 1 8 mai 1 938 . Cher Félicien, Je reviens de ma 1re courte Séance aux Archives des Notaires, et j 'y ai appris l'humiliante, lugubre nouvelle qu'en haut lieu on veut transporter toutes nos Archives des Notai­ res d'Aoste, soit les Minutaires des années les plus anciennes ( 1 320 par là), à l'an 1 887 , aux Archives d'Etat à Turin. J'en suis révolté. Quelle iniquité ! Et savoir et dire que ces Minutaires, environ 7 mille volumes ! sont indispensables ( sans même parler des recher­ ches historiques, retenues par nous fondamentales pour le pays ! ) pour les recherches nécessitées pour la défense de droits de propriété, d'usages, de traditions, etc., etc., etc., cela tous les jours de l'année et par une foule innombrable de contribuables, propriétaires et professionistes de la Vallée. Tout est permis contre les valdôtaim ! Et aux pauvres diables de campagnards il faudra bientôt partir de Courma­ yeur et de Gressoney et descendre à Turin pour faire con-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=