Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

340 Abbé Joseph Trèves de ta part, hélas ! je ne puis j amais recevoir cette longue cor­ respondance détaillée que, en vérité, j 'attends avec une cer­ taine impatience. J'ai abordé les vieux Notaires d'Emarèse Flour et Etien­ ne Novalet avec trop maigre résultat. Tous mes saluts à ta famille. Ernest chez les Salésiens ? Cordialement à toi. J. Trèves. CXLIII Excenex, ce 5 août 1 938 . Bien cher Félicien, Je t'accable réeHement de mes missives. Mais dans ta bonté, tu me le pardonneras. C'est l'amitié profonde que je te porte et mon entière confiance en toi ainsi que mon vi,f amour pour !'Histoire de notre Pays bien-aimé. Du reste, patiente-moi encore, à la pensée qu'il n'est pas absolument garanti que, immédiatement après mon pas­ sage à meilleure vie (j 'ai déjà les cheveux blancs, et je des­ cends dégré par dégré la dernière étape de ma vie) il surgisse à Emarèse un amateur aussi passionné de !'Histoire du Pays qui te soit attaché d'une affection et d'une estime aussi an­ cienne, fidèle et profonde ! Donc cher Compatriote Emarésot, très vive prière si possible, de me rendre ce double service : 1 . de me corriger - comme à un écolier des élémen­ taires - les erreurs de transcription commises dans la copie ci-jointe d'une curieuse trouvaille historique que je viens de faire dans les Archives des notaires et que je te transmets archi-secrètement ( tu le comprends) et d'en combler les la­ cunes, car je n'ai pas su en lire tous les mots.

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