Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 343 n'aurai pas le temps, je veux dire l'occasion de le faire de vive voix, à mon bien vif regret. 1 . ) Copies du Rû - Je regrette vraiment mon cher, qu'el­ les t'aient donné tant de peines et fait perdre tant de temps, qui aurait été mieux employé ailleurs. Et non seulement cela mais encore des dépenses surnu­ méraires. Toutes choses que moi, profane en cela, je n'aurais pas soupçonnées . Excuse-moi donc de t'avoir prié si possible d'en rele­ ver en plus les 2 copies de M. Von Fels notre bien cher et éminent Compatriote de Suisse, et de M. le Chan. Laie qui l'insérera espérons-le, en son temps, dans son « Histoire des Rûs Valdôtains » en préparation dès ce jour. Je te prie de vouloir bien agréer le trop modeste, non pas payement, grand Dieu ! mais concours pécuniaire de 100 lires, 50 chacune, pour non pas les peines e t l e temps, mais les frais encourus pour ces deux copies. J'espère que tu rappelleras le parchemin couverture projeté pour moi; emploie-le pour la copie de M. Von Fels. Il est noble, etc. C'est tout adapté. Pour moi, chevrier Emarésot resté toujours simple et franciscain, ça ne me dit à peu près rien. Une simple dou­ blure un peu forte, en carton ou papier fort m'est archisuf­ fisante. ITEM pour M. le Chanoine Lale qui, malgré tous ses mérites n'a pas ombre de prétention, grâce à Dieu, il est d'une simplicité antique. Mon obole je te l'apporterai moi-même à Turin en au­ tomne, si Dieu veut que l'on puisse se revoir et causer un peu là-bas. 2 . ) Quant à ma petite mais intéressante trouvaille c'est tout fortuitement que je l'ai faite et je ne m'attends plus à y en faire de ce genre. Je te suis bien reconnaissant de ce que tu veux bien prendre la peine de la photographier, ne me gênant pas de

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