Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

344 Abbé Joseph Treves te prier de m'en relever, si possible 1 2 copies, car ce me se­ ra un devoir de te défrayer des frais occasionnés lors de ma visite à Turin, s'il plaît à Dieu. Il me semble bien de relever en photo un cimelio de ce genre, sauf erreur, unique encore en Vallée d'Aoste. 3 . ) Je suis bien heureux d'apprendre que tu es en train de relever les dernières photos qui doivent illustrer ton ou­ vrage. De sorte que ce patient travail achevé, tu puisses te li­ vrer plus librement et plus entièrement à celui de sa compi­ lation, matière par matière : une vraie encyclopédie, car il touche à tout ! J'aime à croire que les Curés de St-Germain et spéciale­ ment de Montjovet, s'intéressent de coeur à ton travail et sont heureux s'ils peuvent te rendre quelque service. Oui, j 'en suis persuadé. 4 . ) A propos des bozze de l'ouvrage de M. l'abbé Jaccod, nul besoin de les rendre. Au contraire, garde-les pour les faire passer à tel et tel de tes amis que tu penserais pou­ voir les intéresser, M. le Prof. Fournier, etc. 5 . ) Quant aux lignes parues sur le dernier Bulletin de l'Académie, tracées par M. le Chan. Lale, qui font allusion à l'ampleur et aux mérites multiples de ton Opus Magnum sur Montjovet et son Mandement, il n'y a rien, en vérité, qui doive te troubler et encore moins t'attrister. Lui les a mises, j 'en suis persuadé, 1 . pour rendre hommage à la vérité; 2 . pour t'encourager et te stimuler à nous donner, s i possible, un peu vite, un l .er échantillon de ton immense sujet; 3 . pour honorer aussi l'Académie et faire entendre au public qu'en Vallée d'Aoste il y a encore des travailleurs sérieux et silencieux dont les travaux honoreront le Pays et notre So­ ciété, à leur apparition. Sache, cher Félicien, que tu es l'unique, hélas ! Valdô­ tain de ce genre embrassant un sujet vaste et immense dans toute sa multiple complexité, cela tant parmi le Clergé que

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