Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 357 Du reste, de si beaux exemples en tout genre, ne nous font-ils pas du bien, nous portant à les imiter ? A première vue mon travail semblerait peut-être des plus faciles. Mais en réalité je trouve qu'il ne l'est réelle­ ment pas. Combien de difficultés il me faudra surmonter. Pourtant, Dieu aidant et les amis me secourant, il me faut travailler à les surmonter le mieux possible et laisser cet Essai trop imparfait comme souvenir à mes compatrio­ tes, de mon amour pour l'Histoire de notre simple et petit pays chéri ! Tu est certes, presque l'unique personne, qui puisse me tendre une main fraternelle, et je compte, Félicien, sur ton plus entier dévouement à cet égard, me proposant de rendre un hommage public de reconnaissance pour ta collaboration des plus compétentes, surtout pour les temps qui précèdent le 1 7" siècle. Moi, pour ces temps-là, à tout ce j our, je n'ai, pour ain­ si dire, rien. 1 à 2 prêtres, deux notaires, Ogerius de Cresta qui m'a donné à l'oeil depuis longtemps et, à mon présent, presque tout est là. Brave, à travers cette année, j'allais dire, si ce n'est ce printemps, eh ! bien, cet été, donne-moi s .t .p. tout ce que tu as à cet égard, pour ma joie, mon encouragement et ma satisfaction. Quant à notre fameux et cher Ogerius de Cresta ( qui est pour nous comme l'ancêtre le plus vieux connu ) moi je ne te demande que ceci : la liste des Pays, soit Paroisses ou Communes où il avait des possessions ; sans doute tu ne pourras pas me détailler la quantité de redevances en ar­ gent et en nature soit le total : plus tant de sols, tant de perdrix, etc. �a te mènerait trop loin, eh ! bien, laisse-le de côté. Est-ce lui qui devait un fer de cheval toutes les fois que !'Empereur aurait traversé la Vallée d'Aoste ?

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