Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

358 Abbé Joseph Trèves J'aimerais encore un peu ce détail pour donner par là une trop faible idée des impôts au moyen-âge. Est-ce à Châtillon la fameuse vigne de 8 à 1 0 journées de " sapiou ", redevance une perdix ? Ça est fort intéressant. Tout autre détail ou remarque intéressante sur sa personne. Les Archives de St-Germain m'ont révélé depuis de longues années une offrande soit laods fait par lui à notre ancienne et chère Eglise d'Emarèse. C'est depuis lors que son souvenir m'a frappé. C'est l'unique nom de légateur, relevé à travers le moyen-âge, sauf erreur, à notre chère, pauvre et petite Eglise. S.t.p. donne-moi aussi le nom de tous ses enfants que tu aurais dans ton immense Schedario. Maintenant ( alors) à Emarèse, il aura eu, je suppose, des propriétés dans tous les viHages, mais le plus à Somma­ résa, son village natal, nous supposons, son village souche certainement et possiblement sa résidance favorite. Avait-il des vignes à Montjovet, à Vignola, ou encore à St-Germain ? Somme toute, il devait être n'est-ce pas ? le plus riche propriétaire, ou mieux, dois-je dire feudataire d'Emarèse de son temps ? Tu m'a fait le nom d'autres Emarésots qui le suivent de près. Mais : 1 . Ogerius émerge réellement et primeggia sur tous les autres ? 2 . Dans le cas, prière de me donner simplement le nom des 2 ou 3 ou tout au plus 4 d'Emarèse, ses contemporains, qui viennent immédiatement après lui, avec le nom, si tu l'as, du village de leur résidence, soit natal. Tous n'auront pas été des Sommarésés, quoique à tra­ vers les siècles, pour autant que les documents parlent, c'est toujours Sommarèsa qui a émergé et primeggiato incontes­ tablement.

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