Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

366 Abbé Joseph Trèves tueux s'est conservée une sincère et vraie Emarésote et Som­ marèséra, ma chère Cousine qui provient de l a race des Gioan par sa vénérée grand-mère Marie, ma vieille Tante vénérée, et par ses pères de ces Péaquin qui sont une Famille et sou­ che des plus anciennes et estimables d'Emarèse. Si l'on pouvait bien approfondir le « Familiaire d'Ema­ rèse » ( ah ! quelle étude souverainement inédite oui, mais aussi souverainement intéressante et attrayante ! ) je suis por­ té à croire qu'il ressortirait clairement que les Péaquin sont une race des plus (peut-être la plus) émergeantes d'Emarèse. Surtout pour la fondation de la Paroisse et l'autonomie et le progrès vrai et l'honneur d'Emarèse: 1 . ) à l'occasion de notre détachement de St-Germain, de notre indépendance à nous et curé à nous en 1 747 . Un Péaquin s'en est fait l'in­ fatigable et héroïque Promoteur : Jean Louis Péaquin, père de notre 1 er Curé Emmanuel Philibert Péaquin; 2 . ) par rap­ port au développement de l'instruction à Emarèse, et au lustre du Pays, en appelant les Vagina de Bairo, nos Barons . C'est encore l'Archiprêtre Péaquin le fondateur, au fond, de toutes nos Ecoles de hameaux; garçons et filles, quoique intelligemment et efficacement aidé souvent ici par les chefs de famille (mais éclairés par ses exhortations et en­ traînés par ses exemples ) . Ah ! l'Histoire de l a fondation des Ecoles d'Emarèse est superbement glorieuse et pleine de leçons profondes et brillante d'honneur à tel point que dans l'histoire d'Emarè­ se dans la période de 1 740 à 1 8 1 0 par là les Péaquin ont joué à Emarèse un rôle de tout premier ordre, et pour ma modeste part je leur en suis profondément reconnaissant. Donc, Félicien, je viens encore, et avec joie vers toi en ce j our, parce que par le Projet que je me fais un devoir, un plaisir, et un honneur d'unir à cette lettre, je cherche à te procurer comme une autre « oasis de paix » comme tu dis, ou du moins un autre Sursum corda fraternel au sein de la période infernalement inhumaine, barbare, absurde et an-