Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

34 Abbé Joseph Trèves Dès ce jour, je te prie donc de vouloir bien de Mont­ jovet, où je compte que tu sois pour lors, monter un jour, le mardi ou mercredi, je suppose, à la cure d'Emarèse, dès le bon matin. Nous y prendrons ensemble une bouchée de dîner à la franquette, et de la sorte jusqu'au soir nous aurons le loisir de causer bien à notre aise de nos chères études. Pour lors je ferai mon possible pour te procurer le « Nobiliaire » que dès jeudi prochain je compte aller de­ mander pour toi à M.r le Chan . Frutaz, à Aoste. Cher ami, récris-moi au plus vite pour me dire quand tu crois avoir la licenza di convalescenza, et pour combien de temps. Tous mes saluts bien affectueux. Ton ami J. Trèves. XIII Promiod, ce 24 juillet 1917 . Cher Félicien, Je suis bien heureux que ma semaine de Garde à Ema­ rèse puisse combiner avec ton arrivée à Montjovet. Cela est providentiel ! Donc, c'est entendu, à nous revoir, le 7 août mardi au presbytère de ma petite Paroisse natale. Pars de Gaspard de bonne heure le matin. On ne sait pas quel contretemps pourra survenir à travers la journée. Alors quand même nous pourrons causer tout à notre aise. Merci bien pour tout ce que tu pourras me communi­ quer sur mon petit Emarèse. Si tu savais combien j e suis

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=