Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

38 Abbé Joseph Trèves Regarde. Moi, dimanche - 2 s eptembre - après mes vêpres ( sauf empêchement absolument grave et imprévu) je descends à la cure de Châtillon. Je compte y être dès les 6 heures du soir (légale). Si tu peux t'y rendre déjà à cette heure-là : très bien ! Si non au moins au moins monte par le dernier train : j'irai dans ce cas t'attendre à la gare. Pour la couchette j e pense moi ! De grâce ne manque pas. J. Trèves. XVII Promiod, 8 septembre 1917 . Cher Félicien, Vous voilà, à Montjovet, au milieu de votre belle fête patronale. J'en profite pour m'entretenir encore une fois, a­ vant ton départ, des chers travaux historiques. J'aurais bien aimé avoir une entrevue avec toi encore. Je te l'ai fixée pour dimanche passé au soir à Châtillon. Je me suis porté à la gare pour voir si tu arrivais par le dernier train. Je n'ai rien vu, ni toi, ni réponse. Peut-être mon billet postal s'est égaré ! Patience ! Je n'ai pas non plus reçu le pacco des livres. Ce n'est pas qu'ils me pressent, je désirerais simplement qu'il ne se perdent pas, ainsi que les notes et le cahier que je t'ai confiés. 1°) Félicien, as-tu vu le Chan. Frutaz ? Avez-vous bien pu causer ensemble ? T'a-t-il donné satis.faction ? et l'affai­ re des Faidites de Coazze où en est-elle ? 2°) As-tu écrit à M.r l'Abbé Laie ? T'a-t-il répondu ? A-t-il les « Anciens Hôpitaux » que tu désires ? 3°) Félicien, nous pensons très sérieusement à recons-

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