Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 39 tituer sur des bases nouvelles et plus larges la vieille Acadé­ mie de St. Anselme, avec une Revue comme organe bimen­ suel si ce n'est mensuel. Si ce n'est pas tout de suite comme membre effectif nous désirons vivement que tu commences au moins par en être Membre correspondant. Aussi pour nous faciliter la réalisation de ce désir veuil­ le bien, F., je t'en prie, mettre la main tout de suite à ton travail sur les «Soldats de la Grande Guerre» de Montjovet. Dans ses lignes générales, soit ses aperçus sur les Al­ pins, etc., tu peux déjà le tracer dès ce jour. Donc, brave, tout ce qui est faisable de ce beau travail, fais-le tout de suite. Sans doute les détails d'un chacun de tes commilitoni monjovetains ne viendront qu'à guerre finie. Alors seulement tu pourras parachever ton oeuvre. Mais si tu fais tout le faisable dès ce jour, le reste sera as­ sez vite terminé lui ayant déjà préparé le cadre voulu. Aussi tu auras vite fait de le présenter à l'imprimeur puis à tes compatriotes et au public. Crois-le, cela concourra efficacement à t'ouvrir les por­ tes de l'Académie. J'espère que, grâce à Dieu, tu m'as com­ pris sur ce sujet-là qui m'est à moi-même, crois-le, vivement à coeur. 4°) J'aimerais bien, F., si tu voulais bien dès ce jour me participer au moins les grandes lignes du travail que tu te proposes sur « Montjovet » ; je garderai sur tes communica­ tions le plus grand silence si tu le désires. Je te demande cela nullement par esprit de vaine cu­ riosité, je suis trop absorbé dans de multiples occupations et initiatives très sérieuses et pas des plus faciles pour suc­ comber à cette tentation-là. Mais pour savoir si je puis t'aider un tantinet sur tel ou tel point, surtout pour noter - à travers mes recher­ ches - les documents dont la vision pourrait être utile pour ton oeuvre. Mon Dieu ! je ne puis pas te promettre de les

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