Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba
Lettres à M. Félicien Gamba 5 1 poses de consacrer t a vie e t d'embrasser cette partie avec une ampleur et une plénitude absolument nouvelles chez nous, toi qui me sembles te destiner à nous donner un exemple de Monographie paroissiale idéale ! Tu te proposes d'embrasser encore le Mandement de Montjovet. Je trouve que tu as parfaitement raison. Sinon l'histoire de Montjovet serait quelque chose de monco et d'incomplet. a) Emarèse. Mon désir est que tu donnes à mon petit Pays dans ton travail le plus grand développement qu'il t'est possible. Même des plus petits détails que tu publieras dans ton ouvrage à ce sujet, je t'en serai bien reconnaissant. Moi je ne pourrai guère publier tout. D'ailleurs tu as une ampleur de programme et de matières que je crains fort de ne pouvoir embrasser pour ma part. Au contraire sur certains points religieux et moraux peut-être donnerai-je à mes études une étendue qu'il est possible que tu ne te proposes pas pour ton compte. Ainsi providentiellement, nous nous compléterions au sujet d'E marèse, l'un pour l'autre. Et c'est là le désir et la prière que je viens te formuler très vivement en cette fin d'année, persuadé que dans ton ouvrage tu auras à coeur ce coin de terre valdôtaine que dédaigneusement d'aucuns appellent terre classique des che vriers ! Pour moi qui commence à étudier d'un peu près le passé de ma Paroisse, je suis porté à m'écrièr : Vivent les Chevriers Emarésots ! La construction du vieux Rû a com mencé à nous en dire quelque chose. La fondation de nos Ecoles nous en répétera peut-être encore davantage, s'il plaît à Dieu. b ) St-Germain. Notre Eglise-mère mérite aussi une attention spéciale quoiqu'elle soit déchue de son ancienne splendeur.
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