Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

58 Abbé Joseph Trèves ques surprenantes ! Veuille donc bien, F., pour ta propre satisfaction, pren­ dre note des ouvrages de cet écrivain contemporain émérite, aussi en vue de ta Bibliothèque de Gaspard. o ) n Echo de la Vallée d'Aoste n. Je suis persuadé que tu connais ce Journal valdôtain qui se publie chaque s amedi à Paris, et qui est le porte-voix de nos Emigrés valdôtains dans le monde. Comme par trop modeste contriibut à la question si grave de l'Emigration, dès son apparition je m'en suis cons­ titué le trop imparfait correspondant particulier pour Châ­ tillon et Emarèse, cela dès son apparition, pour les menues nouvelles. Il accepte aussi très volontiers toutes sortes d'articles sur n'importe quel sujet. Il ne me semblerait pas mal, cher ami, si, même sous les armes, tu pensais déjà un peu à ce journal pour te constituer, à ton retour, son correspondant pour Mont­ jovet. Il y a des conditions très avantageuses pour les correspondants : 1 ° ) abonnement au Journal, gratis; 2°) rembours des frais de poste; 3°) 0,02 cent. par ligne d'ho­ noraires soit payement des correspondances envoyées. Si tu as l'idée de cela, dis-le-moi. Dès ce jour j e te pré­ senterai amicalement à son Secrétaire et Fondateur Mr. l'abbé Petigat, vicaire à Paris et mon vieil ami. Je termine cette longue causerie fraternelle en te s ou­ haitant de tout coeur, après le séjour requis pour la complè­ te guérison à Avellino, un retour aussi prompt que possible, avec la Paix, à la maison, pour qu'ensemble nous puissions prendre résolument en main ces Recherches historiques qui sont une portion bénie de notre vie. Oui, je prie pour toi, Félicien, à ton tour veuille bien prier, toi aussi, pour moi, avec mes meilleurs souhaits pour 1 9 1 8, et tous mes saluts affectueux. J. Trèves.

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