Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

62 Abbé Joseph Trèves Tu le sais, « Les Anciens Hôpitaux » du Chan.ne Mar­ guerettaz ne sont absolument plus en vente. Pourtant j ' ai la confiance de réussir à te le dénicher de-ci de-là et de cher­ cher à te l'expédier à Avellino. Un peu de patience ! Je fe­ fai mon possible pour cela. Je l'ai lu, il y a peut-être 1 8 ou 20 ans. Il me s emble, sauf erreur, que ce qu'il a dit de l'Hôp. de Plout est un peu court. Mais, ce qui est certain, c'est toujours des données sûres et très précieuses. Il me semble que Mr. le Chan. Frutaz m'a dit un j our qu'il posséderait des notes pour le compléter. Papiers de familles privées. Oui, assurément, ils renferment de précieux documents. Nous nous entendrons pour initier cette campagne si utile d'investigation et recherches familiales, afin qu'elle soit con­ duite le plus intelligemment et le plus fécondement possible. Vienne la Paix ! Origine des Communes. Je suis encore archiprofane sur ce sujet-là. Combien je désire de m'y instruire un peu ! Il me sem­ ble si intéressant ! Godefroid Kurth. Je ne reviens par sur son éloge. Ses ouvrages sont de tout premier mérite. Il possède pour l'Histoire un talent si extraordinaire qu'il me viendrait l'envie de l'appeler : un historien de génie ! Tâche donc de te procurer au moins de lui «Les ori­ gines de la Civilisation Moderne » 2 volumes in 8°, Victor Retaux, Libraire Editeur, Rue Bonaparte, 82, Paris. L'édi­ tion 5° qui est entre mes mains est de 1 903 . Si je ne l'avais en emprunt des Pères Français du Prieu­ ré de St-Pierre, je te l'expédierais de tout coeur. Mais je n'ose vraiment pas le faire, tu comprends, par délicatesse.

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