Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 67 En même temps, il m'a fait entendre qu'à ton retour à Montjovet, volontiers il t'aurait prêté la collection des Bul­ letins de l'Aacadémie pour que tu en prennes ample vision. Tu as raison. Pour le moment la discrétion nous dit qu'il ne faut pas insister, à ce sujet. Laissons venir cette belle Paix tant désirée. 3°) Je suis content que tu es d'avis que nous allions visiter ensemble les Archives d'Etat de Turin. Eh ! sans doute je pense bien moi aussi que 15 jours pour cela sont trop peu de chose. Mais que veux-tu ? Moi j 'ai l'obliga­ tion de la Messe à Promiod tous les dimanches et fêtes de l'année. Et si je ne trouve pas un Capucin ou autre prêtre pour me remplacer, je ne pourrais y travailler que 6 jours de suite. Mais laissons venir les choses. Je te remercie vivement de l'envoi amical que tu me fais de ton Cahier de notes sur la systémation des Archives de Turin. Je l'attends avec une vive impatience. A peine reçu je t'en accuserai réception. Bien merci ! 4°) Je suis entièrement d'accord avec toi que Turin et Aoste (les Archives des Notaires, l'Evêché, et la Sous-Pré­ fecture) sont les principales Forteresses pour l'Histoire. Quant à Châtillon, il est possible. Mais je n'en ai pas encore d'idée. Il me faut aller doucement. Mais d'une manière ou de l'autre, même par l'entremise du Ch.ne Frutaz, nous péné­ trerons dans cette citadelle des derniers descendants de la Noblesse Valdôtaine, pour nous rendre compte de ce qu'el­ le renferme. Quant aux papiers des familles s 'ils ne peuvent pas être tant féconds en documents importants, il faut toutefois espérer que ces recherches ne seront point infructueuses, d'autant plus que parfois ils renferment pour ainsi dire à l'insu de nous-mêmes des documents communaux, comme je commence à constater pour Emarèse.

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