Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

68 Abbé Joseph Trèves 5°) C'est bien douloureux qu'un écrivain du mérite de Godefroid Kurth et un Historien d'une telle importance soit si peu apprécié par les Directions des Bibliothèques publi­ ques d'Italie. Pauvres Directions et pauvres Bibliothèques ! Par contre que d'ouvrages de nulle valeur, pour ne pas dire funestes et mauvais, ne renferment-elles point. Je me réjouis que tu aies ses « Origines de la Civilisa­ tion Moderne » entre les mains, pour ta satisfaction. Moi avant de le rendre, j e veux le relire. Si même j e ne me l e procure pas un jour. J'ai reçu en son temps mes «Anciens Hôpitaux» . Merci ! Demain, je vais t'expédier le vol. du Chan. Frutaz. 1:-'our ma tranquillité, veuille bien m'en accuser réception. Ton compatriote aff.né J. Trèves. XXVI Pontey, ce 5 mars 1 9 1 8 . Cher ami, J'ai appris de la bouche de Mr. le Curé Vignola la j oyeuse nouvelle de ton arrivée au Pays. Tu peux bien déjà le penser toi-même combien je se­ rais heureux de te revoir pour causer un peu avec toi. Je m'en souviens, je t'avais invité à venir me faire une visite à Promiod. Mais je le reconnais, ce n'est peut-être pas très prati­ que. Tes jours sont comptés, et les travaux immenses et pressants de la vigne t'absorbent probablement. Je veux donc abréger ta course. Mardi de la semaine

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=