Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 71 nombre) concernant des particuliers de Montjovet. Puis, é­ tant resté longtemps en service, et se démontrant un hom­ me intelligent, averti soit avisé et consciencieux, ses noms de famille anciens et de propriété sont la plupart du temps fidèlement reproduits et pas estropiés, comme il arrive par­ fois par les étrangers au Pays. Pour ma part, je t'avoue que j 'estime bien ce notaire-là. A propos, cher Félicien, je te félicite de tout coeur pour ta médaille d'argent. Je t'assure que cette distinction­ là me fait plaisir à tous les points de vue. Aie bien la bonté je t'en prie, de m'en participer au plus vite la «Motivation». Crois-le, cela me donnera bien satisfaction. J'essaye d'entrer en relation avec Mr. Curta Valentin, Syndic de Gressoney, passionné pour les recherches histo­ riques. J'essayerai de voir s'il peut nous donner quelques indications sur Emarèse et Montjovet. J'ai revu l'autre j our l'abbé Laie. Je t'en prie, Félicien, à la ire occasion écris-lui que tu désirerais tant voir renaître l'Académie de St-Anselme, la voir continuer la publication de ses Bulletins, mieux encore, la voir promotrice d'une « Revue », avec le temps mensuelle, de vulgarisation histo­ rique, littéraire, scientifique valdôtaine. Il y a quelque temps surtout qu'il travaille chaudement dans ce sens. Mais, pauvre ami, il est presque seul. Il nous faut l'encourager de notre mieux. Brave, aide-moi dans ce sens. Car, sache-le bien, F., l'abbé Laie, en ce moment, est le 1er espoir pour l'« Histoire valdôtaine ». Il faut nous grou­ per tous autour de lui. Mr. le chan. Frutaz décline toujours, hélas ! Soutenons donc Lale, dans son bel et noble Idéal Valdôtain. Cher ami, je te salue très affectueusement. Bien à toi. J. Trèves.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=