Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba
Lettres à M. Félicien Gamba 75 ne façon tant soit peu passable, ça va me demander pas peu de peines et de travaux. Ah ! non, je ne me propose point d'y « voler >>. Au contraire, je désirerais mon travail populaire au possfüle. Je le voudrais un simple cri d'alarme touchant la banqueroute de l'école actuelle, qui pour moi est aussi évidente que na vrante. Puis, je ne le cache pas, l'Histoire m'attire non seulement pour l'intérêt intrinsèque du document histori que, mais encore comme source de vérités sociales et d'en seignements moraux. A ce titre, elle a toute mon estime, tout mon amour ! 5°) Félicien, j'ai pu donner un 1er coup d'oeil aux Ar chives du Couvent de Verrès. Mais, Seigneur, quel vide ! quelles ruines ! quelle mi sère ! Une Institution millénaire d'une pareille importance, réduite à si peu de chose comme documents, je ne pouvais pas en revenir. Ne comptons pas d'y trouver grand'chose ! Les Registres paroissiaux peuvent toutefois t'être uti les pour les familles de Montjovet. Je vois vers 1 640 un Noble Dialley y habiter et vers 1 660 y avoir de famille. Note que je n'ai pu y donner qu'un coup d'oeil des plus fugitifs, pressé que j 'étais. Mais je te prie de noter l'opportunité de repasser at tentivement les anciens registres paroissiaux de Verrès. Il y a réellement à glaner certains détails précieux pour le « Fa miliaire » . De l à je me suis rendu à Montjovet, e t vive Dieu ! Mr. le Curé Vignola semble se montrer disposé à m'ouvrir un peu à la fois ses Archives paroissiales. Mais ici en core je crains fort que les lacunes soient passablement nom breuses.
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