Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 85 tant point historique valdôtain. Cela est vraiment du nou­ veau ! Quant au «Familiaire» ce sera une portion de notre tra­ vail qui nous demandera le plus de peine. Mais cela doit nous donner encore une certaine satisfaction, à la longue. Du reste, ce sera presque complètement du nouveau en Val­ lée d'Aoste. Nous, nous chercherons d'ouvrir le sillon. D'autres viendront après et feront peut-être mieux que nous . Tant mieux ! Le feuilleton du « Duché » dont tu me parles, j e l'ai vu, il y a longtemps. Son auteur, c'est M.r le Chan. Vuil­ lermin. Mais, si tu t'en souviens, c'est une chose des plus sommaires, s ans presque aucune date ni aucun détail. Tra­ vail plutôt d'étymologie, plus qu'autre chose. Bon par lui­ même, il ne nous servira que fort peu. Je te le répète au point de vue du « Familiaire » c'est presque tout à faire. Dieu aidant, quelque chose nous ferons ! J'en ai la fer­ me confiance ! Tu as raison, F., il serait très utile d'avoir la collection complète - dès l'origine - des Journaux de la Vallée, -à éplucher. Ce ne sera pas trop facile à réaliser cela. Mais nous essayerons quand même. Et, au moins partiellement, espé­ rons d'y parvenir avec le temps. Avoir la collection entière des Bulletins de l'Académie St-Anselme, est certainement chose plus facile. Peut-être pas à Avellino déjà, mais à ton retour à Mont­ jovet. Regarde, Félicien, il me vient presque l'envie de te le garantir dès ce jour. Ils sont là poussiéreux et vierges dans une armoire. Toi commence par en exprimer tout doucement le désir à Mr. le Chanoine Frutaz. Moi j e soufflerai après avec pru­ dence et insistance. Et la chose viendra, tu verras. Au moins ceux qui regardent les Hôpitaux, je pense qu'il te les enverra même un peu vite. Il me l'a promis. Sa santé est toujours un peu précaire.

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