Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

90 Abbé Joseph Trèves A Aoste, la Société Ansaldo nous a amené les Salé­ siens. Espérons qu'ils fassent un grand bien. Le « Messager Valdôtain » va paraître vers la Tous­ saint, j'espère. Je t'en enverrai moi-même une copie comme bonjour amical valdôtain et fraternel. Je termine ici mon cher : pour te dire la vérité aujour­ d'hui je me sens la tête lourde et les frissons, symptômes de l'influenza. Mais je t'en prie, ne t'en inquiète pas. Ce sera léger ! Prions, mon cher, élevons notre âme et notre coeur vers notre si bon Père des Cieux. Il est notre force et notre re­ fuge. Il ne nous abandonnera jamais ! Tous mes saluts les plus affectueux. Bien à toi. XXXV J. Trèves, r. Promiod, ce 1er novembre 1 9 1 8 . Cher Félicien, Voici qu'aujourd'hui je viens vite vers toi, pour plu­ sieurs motifs. 1°) Je t'ai participé mon attaque de grippe. Il me faut me hâter de te dire que j'en suis relevé, grâce à Dieu. Sauf qu'il me reste un affaiblissement général : faiblesse de jam­ bes, lourdeur de tête, peu d'appétit, dont il est possible que je m'en ressente encore peut-être pour un mois. Il n'y a pas à dire, c'est une influence qui a la queue longue. Mais je suis résolu à briser mes habitudes anciennes d'insouciance de la santé : « Je dois me soigner ! Je veux

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