Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

3 1 8 Abbé Joseph Trèves vriers, se lèvent avant que les riches bourgeois Sabins, et pour l'Histoire - du moins - arrivent un peu avant. Quod est in votis, n'est-ce pas vrai, cher Félicien ? * 4 . ) Je suis vraiment heureux de la satisfaction que te procure Dauzat. On a si rarement la fortune de posséder des ouvrages de toute compétence sur telle matière désirée. Dieu soit béni ! De la sorte tu te prépares excellemment à la compilation de cette Toponymie d'Emarèse qui paraîtra à ton nom. Pour moi je n'aurai cherché qu'à en creuser et jeter les premiers et solides fondements grâce à ces 4 compa­ triotes Emarésots, à qui revient clairement tout le mérite et l'honneur si d'ici à 1 an à 2 tu pourras avoir entre les mains leur Recueil aussi complet et consciencieux que possible te fournissant la matière première indispensable pour ton ou­ vrage des plus intéressants ! Espérons. Vers la fin avril je redescendrai à Emarèse voir comment ça marche. Vivent les chevriers ou si tu veux les Varacions d'E­ marèse ! 5 . ) Bien heureux que tu aies terminé l'extraction de ce précieux Calzini. Je le retirerai moi-même à ma !'° rede­ scente à Turin, en été ou en automne. Quant à mes autres « Documents » tu sais qu'ils ne me pressent rien du tout. Fais à ton aise. 6 . ) Mais, oui, ce qui me presse, avec une impatience qui, hélas ! n'est pas bien raisonnable, je le reconnais, c'est ces tout premiers noms patronymiques Emarésots de la fin du 13e siècle. Mais fais cela archi-sommairement. C'est à pur titre de satisfaire ma curiosité presque un peu enfantine à cet égard.

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