Pittori valdostani di un tempo Sandra Barberi
EMILIO GASPARD Nasce a Chàtillon il 13 novembre 1884 da Flavien Gaspard e da Adele Vittaz, di La Magdeleine; presto si trasferisce con la famiglia a Parigi. Qui compie la sua formazione seguendo corsi serali di pittura, favorito dalla naturale predisposizio ne al disegno e dall'innato talento artistico. Insieme con al tri connazionali residenti nella capitale francese lavora come decoratore per l'allestimento del padiglione italiano all'Espo sizione Universale del 1900: in questa occasione ha modo di conoscere Carlo Carrà, del quale diverrà intimo amico. Da questo incontro prende avvio la sua educazione pittorica. Richiamato sotto le armi in Italia, partecipa alla prima guer ra mondiale come artigliere. Nel dopoguerra trova lavoro a Torino, alla FIAT, dove di pinge le filettature e le decorazioni delle auto, allora esegui te a mano. Più tardi fa ritorno nella nativa Valle d'Aosta. Ad Aosta si risposa con Rosina Dal Bianco, vedovo della prima moglie che aveva sposato a Parigi e dalla quale aveva avuto due figli. Dipinge quadri per passione, senza preoccupazioni stilistiche, ma considera l'attività pittorica necessariamente secondaria rispetto a quella artigianale di decoratore che gli dà da vive re: nella sua bottega in via Lostan dipinge insegne - tra cui quella della Banca Bérard in piazza Chanoux e quella per la sede dei Vigili Urbani sotto i portici del Municipio, in oro zec chino su fondo nero -, targhe, carri agricoli. Carattere schivo e riservato, rifiuta le occasioni di rendersi noto al pubblico e alla critica considerandosi sempre, con mo destia eccessiva un semplice dilettante . Nelle brevi note bio grafiche che gli dedica in occasione della prima mostra di pittori valdostani organizzata dal Casino de la Vallée nel 1948, una delle pochissime cui Gaspard abbia partecipato, René Wil lien ricorda come ad Aosta lo chiamassero «il papà dei pitto ri» riferendosi sia all'età avanzata, sia - soprattutto - al fatto che i giovani artisti ricorressero continuamente alla sua espe rienza e al suo acuto spirito critico per consigli e suggerimenti circa la loro attività. Muore ad Aosta il 3 ottobre 1957. Il naìt à Chàtillon le 13 novembre 1884 de Flavien Gaspard et d'Adèle Vittaz, de la Magdeleine. Bientot il émigre à Paris avec sa famille. Il y accomplit sa formation en suivant, le soir, des cours de peinture, favorisé par un penchant au dessin et un talent incontestables. Il travaille avec des compatriotes demeurant dans la capitale française comme décorateur pour la préparation du stand italien à l'Exposition universelle de 1900: à cette occasion il fera la connaissance de Carlo Carrà, dont il deviendra le grand ami. Cette rencontre marque le début de sa formation de peintre. Appelé sous les drapeaux en Italie, il participe à la Première Guerre mondiale comme artilleur. Dans l'après-guerre il est embauché par la FIAT de Turin: il peint les filets et les décorations des voitures, qui étaient exécutés à la main, à cette époque. Plus tard il revient en Vallée d'Aoste. A Aoste, après etre resté veuf de sa première femme, épousée à Paris et dont il avait eu deux enfants, il se remarie avec Rosina Dal Bianco. Il peint des tableaux par passion, sans souci stylistique, mais il considère cette activité comme secondaire par rapport au travail artisanal de décorateur, qui lui permet de gagner sa vie. Dans son atelier de la rue de Lostan il peint des ensei gnes - dont celle de la banque Bérard de la place Chanoux et celle de la police municipale sous les arcades de l'Hotel de ville, en or sur fond noir - des plaques, des chariots. Très réservé, il refuse les occasions de se faire connaitre par le public et par la critique et il se considérera toujours, avec une modestie excessive, un simple amateur. René Willien, dans la brève notice biographique qu'il lui consacre à l'occasion de la première exposition de peintres valdòtains, organisée par le «Casino de la Vallée» en 1948 (une des rares expositions auxquelles Gaspard ait participé), rappelle qu'il était sur nommé à Aoste «le père des peintres» et à cause de son àge et, surtout, parce que les jeunes artistes faisaient sans cesse appel à son expérience et à son esprit critique très aigu pour des conseils sur leur activité. Il meurt à Aoste en 1957. BIBLIOGRAFIA I BIBLIOGRAPHIE: R. WILLIEN, I Mostra dei pittori valdostani contemporanei promossa dal «Casino de la Vallé», Saint-Vincent 1948, pp. 5-6. 114
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