Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves 121 treprise, hardie et ardue, a déjà un Corps de 8 à 10 Rédacteurs en­ gagés et signés et un premier fondement financier posé et basé, tout cela prouve, grâce à Dieu, que notre InitJiative est non seulement bonne mais absolument réalisable et que l'oeuvre de la pose des ses pierres fondamentales avance lentement sans doute ( et cela se con­ çoit aisément ) ma:is sûrement. Bien cher Ami, M. Pierre Gorret, nous tous tes Compatriotes du Comité Promoteur Provisoire, Chanoine Boson et Lale, Abbés Jaccod et Trèves et M. Rodolphe CoquilJard, Vice-Secrétaire au Mu­ nicipe d 'Aoste, nous sommes unanimes en ce moment à t'adresser la prière très vive et entièrement confiante de vouloir bien accorder, dans ton coeur, de Prêtre Valdôtain éclairé, courageux, généreux et dévoué , ton attention sér:ieuse et réfléchie à notre Entreprise de cet­ te nouvelle « Histoire Valdôtaine » complète, moderne et illustrée. Nous t 'en prions, notre bien cher M . Gorret, d'avoir la bonté de nous tendre, de ta lointaine Amérique, une main aussi dévouée, cordiale et fraternelle que possible ! Primo, sans doute, toi-même. Mais ensuite, auprès de tous tes chers Compatriotes Emigrés dans les Etats Unis spécialement et en premier lieu, auprès de Mgr Manzetti, Père Chenuil, Abbé N. Blanc, M. François Fenoil etc. etc. etc. De grâce, malgré tes occupations débordantes - nous le sa­ vons ! - fais-toi auprès d'eux l 'interprète de l'initiative, de nos désirs, de nos besoins et de nos espoirs ! Sois l'Ami propagandiste convaincu et résolu de cette nouvelle « Histoire Valdôtaine » auprès de tous tes amis et connaissances de l 'Amérique, en ton nom et au nôtre. Dis leur, que, au nom de la Pe­ tite Patrie Valdôtaine muselée et bafouée, nous tendons vers eux tous une main confiante ! et que nous nous recommandons à eux du fond du coeur afin qu'ils viennent à notre secours aussi généreusement et aussi promptement que possible ! Et ta propagande, bien cher Gorret, ne la fais pas en ce moment par l 'entremise de notre bien cher Jour­ nal des Emigrés « La Vallée d'Aoste » mais d'une manière particu­ lière et individuelle. Pour le moment, nous ici nous travaillons encore dans le silence, par mesure de prudence qui, à Vous Emigrés, vous semblera excessive mais qui à nous du Pays, sur place, et sous le feu

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