Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

148 Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves naissent et peuvent être édifiés des efforts que le vice-président, Mgr Orlandi, admirable de courage et de constance, ne cesse de dé­ ployer pour éclairer, aider, soutenir le clergé dans tous les champs de son activité, mais tout spécialement dans la défense de ses droits mo­ raux et matériels . Ce périodique qui étudie avec beaucoup de compétence et de sens pratique les lois qui règlent les rapports du prêtre avec les au­ torités civiles, mériterait d'être lu par tous les ecclésiastiques. Beau­ coup d'erreurs seraient évitées . Nous ne pouvons nous empêcher de signaler que notre Fédé­ ration, dans sa féconde activité, pense à de nouvelles initiatives en fa­ veur du clergé. Mais les limites forcément restreintes de cet écrit ne nous permettent pas d'en entretenir aujourd'hui nos vénérés confrè­ res. On en parlera, peut-être, dans un avenir plus ou moins éloigné. Nous devons constater que, cette année, la mort inattendue et de ce fait doublement douloureuse de notre évêque bien aimé qui a soudainement privé le Diocèse de son guide providentiel, a eu une répercussion sur notre association. Elle en a été comme saisie d'une lassitude pénible qui a paralysé un peu son action. La prochaine venue de notre chef auquel - nous nous sentons déjà étroitement attachés, ouvre nos coeurs à la joie et aux plus bel­ les espérances . Comme à toutes les organisations diocésaines, il infusera, nous en avons l'intime persuasion, à . notre modeste association aussi, une vigueur nouvelle qui lui vaudra un renouveau de vie et d'ac­ tivité. Nous lui ferons connaître nos Statuts; nous le mettrons au cou­ rant, non pas du but de l'association qui ne lui est certainement pas inconnu, mais de ce qu'elle a essayé de réaliser, de ses bonnes inten­ tions et, s'il est permis de dire, de ses projets d'avenir. Surtout, nous solliciterons ses conseils, les lumières de son expérience, ses désirs, sa haute et paternelle direction que nous suivrons avec em­ pressement et avec une docilité filiale. Nous osons espérer que sa paternelle bonté voudra bien nous encourager et bénir nos modestes efforts .

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